La remorque enfants

Quand on voyage avec des enfants en bas âge, la remorque enfants est indispensable. Cette article vous présente notre carriole sous toutes ses coutures, après plusieurs milliers de kilomètres.

Sommaire

Présentation

Qu’est-ce qu’une carriole ? Pour commencer, voici une présentation générale pour ceux qui n’en ont jamais croisé. Il s’agit d’une remorque que l’on accroche derrière un vélo et qui permet de transporter les enfants quand ils ne sont pas encore en âge de pédaler. En général une remorque enfant s’attache avec un système de rotule sur l’axe de la roue arrière du vélo. Les enfants sont assis à l’intérieur et attachés avec un harnais, comme dans un siège auto. Il existe de nombreux modèles selon les usages et le budget que vous envisagez, à partir de 120 jusqu’à 1.500 €.

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Quelle remorque enfant choisir ?

C’était la grande question. Nous avons parcouru les forums sur le voyage à vélo avec des enfants. Nous avons aussi interrogé les amis, dont certains avaient fait le tour du monde à vélo avec leur fils de 18 mois. Finalement nous avons opté pour un modèle de référence en matière de voyages au long cours : la remorque Chariot Corsaire 2 (en version 2 places). Aux dires de ceux qui ont fait de très grands voyages avec (la Chine, le tour du monde, etc.) elle est confortable et résistante. Nous avons trouvé beaucoup d’avantages à cette remorque, et finalement pas vraiment d’inconvénients.

Mise à jour mars 2018 : Chariot est devenu Thule. La Thule Cross 2 remplace la Corsaire 2 pour 2017, par rapport à celle-ci, les sièges peuvent être inclinés pour la sieste et le kit poussette est inclus, elle est en revanche moins large au niveau des épaules.

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Quelques photos

La famille au complet Alice s'entraine à se ternir debout Le canal latéral à la Loire Gabriel observe depuis son char La remorque dans les prés L'arrivée à Marmande Comment faire sécher la lessive Les enfants sont prêts pour le départ L'heure de la sieste dans la carriole

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Le confort des enfants

Ce qui nous semble important pour le confort des enfants, c’est d’avoir de véritables suspensions. Sur le modèle Corsaire les suspensions sont réglables en fonction du poids. Même si nos trajets s’effectuent en grande majorité sur des petites routes ou des pistes cyclables goudronnées, elles ne sont pas toujours en bon état. Les petites routes de campagne peu fréquentées ont souvent un revêtement souvent très rustique. Il nous est aussi arrivé d’emprunter des chemins de terre plus ou moins carrossables avec des ornières de tracteurs. Quand c’est l’heure de la sieste, autant que les enfants continuent à dormir confortablement installés.

Comme Alice était encore petite, nous avons acheté le hamac (en option) . Il permet aux tout-petits (moins de 1 an) d’être installés en position semi-assise, exactement comme les hamacs qu’on utilise à la maison. C’est moins fatiguant, et beaucoup mieux pour dormir.

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Le soleil, la pluie, le froid

Pour les journées d’été ensoleillées ce modèle a les vitres latérales teintées anti-UV ; et le pare-soleil également. La moustiquaire sur la face avant permet d’éviter les insectes. Elle permet aussi d’éviter que les enfants ne balancent par dessus bord les doudous et autres jouets. Le fait de pouvoir ouvrir la carriole à l’arrière permet de mieux faire circuler l’air. Malgré tout il faut quand même faire attention quand il fait très chaud. Aux heures les plus chaudes (nous avons eu quelques jours de canicule à 36 / 37°) il faut éviter de rouler en plein soleil.

Les jours humides on déroule la protection de pluie et les enfants sont à l’abri en quelques secondes. Nous avons eu l’occasion d’essuyer un gros orage d’été et les enfants sont restés parfaitement au sec à l’intérieur. Quand il ne pleut pas trop fort on peut ouvrir les petites ouvertures latérales. Il existe aussi une housse pluie amovible (en option). Nous la mettons surtout quand la carriole reste toute la nuit sous la pluie au camping.

Petite astuce : après la pluie, on remonte la protection pour ne laisser que la moustiquaire. Comme les enfants sont installés juste derrière la roue du vélo, ils se retrouvent aspergés quand on roule dans les flaques. Pour éviter ceci j’ai installé un bavette en bas de mon garde-boue. On trouve ça pour 2.50 € dans les bons magasins.

Quand on descend la protection, les enfants sont à l’abri du vent et du froid. Quand nous étions le long du canal du midi, il faisait parfois entre 5 et 10° avec pas mal de vent. Nous avions la polaire et le coupe-vent pour pédaler. À l’intérieur, les enfants avaient juste un t-shirt.

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Le transport, le rangement

La première fois, il faut installer le système d’attache sur le vélo. Il se fixe sur l’axe de la roue arrière. Nous avons acheté une attache supplémentaire pour en avoir une sur chaque vélo. Au quotidien, la remorque s’attache et se détache en quelques secondes et sans outils. Contrairement à d’autres modèles, elle se plie très rapidement, un peu à la manière d’une poussette. Ceci est très pratique quand on veut monter dans le train. Je la plie quotidiennement pour la ranger dans un local à vélo quand je ramène les enfants de l’école. Les roues se démontent en quelques secondes également.

À l’arrière, elle a un coffre assez grand. durant le voyage nous y logions toute la nourriture, plus les deux paquets de couches, un duvet et tout ce qui trainait au moment de plier le camp.

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La conduite

Conduire avec une remorque ne pose aucun problème. C’est même plus stable que sans la remorque. Une fois lancé sur la route on ne la sent pas et on l’oublierait presque … sauf dans les montées. Aucun problème en descente. Sur les chemins non goudronnés c’est un peu plus fatiguant. Si on arrive à suivre la trace principale avec le vélo, les roues de la remorque sont à l’extérieur de la trace sur un terrain moins roulant.

Il faut juste garder les dimensions en tête et ne pas serrer trop au bord. Il faut surtout y penser à chaque fois qu’il y a des bornes ou des barrières à l’entrée des pistes cyclables. Passer entre deux bornes ne pose aucun problème, elle est à peine plus large que le guidon (85 cm) et il suffit de bien viser. Par contre quand il s’agit de barrières avec des angles droits, il faut un peu d’entrainement. Dans 99% des cas ça passe bien, mais il y a parfois des barrières mal conçues et un peu trop étroites. C’est le passage de l’angle droit qui coince : il faut alors détacher la remorque et la passer seule.

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